Songe marin de Juliette V.

(actualisé le )

Je sentais le matin, quand sonnent les mâtines,
L’agréable présence de la brise marine,
Nuit et jour, jour et nuit, je ne sais plus lequel,
Je ne distinguais plus le vrai de l’irréel.

Car en fait je rêvais, et je le sus plus tard,
D’un paisible songe apparut un cauchemar ;
De la petite brise surgit un ouragan ;
Mais le réveil sonna, et m’éveilla à temps.