Poèmes lyriques, nouvelle vague...

Les 4e2 et 4e4, à la fin d’un chapitre consacré à la poésie lyrique, ont eu la tache délicate d’écrire eux-mêmes, en temps limité, un poème lyrique. Le premier vers leur était imposé, tout comme d’autres contraintes, telles que la présence de figures de style, de rimes, d’un nombre de syllabes régulier ...
Tous se sont pris au « jeu » et ont rendu de très beaux poèmes, dont voici quelques exemples  :

Rêve enneigé

Je fais souvent ce rêve, une idée déjà vue,
De cet épais manteau que tu as déposé
Un matin d’hiver sur les trottoirs dans la rue ;
Comme le son touchant des feuilles dentelées,

Tombant tendrement sur ton sol doux et râpeux.
Tombant délicatement, tes flocons radieux
Arrivent tardivement sur les toits pentus,
Attirant l’attention quand tu es descendue.

Seule, il n’y a que toi pour les émerveiller,
Les enfants n’attendent que toi pour s’amuser.
Oh ! Neige éternelle, je t’ai tant attendue !

Lauriane, 4e2

Amour perdu

Je fais souvent ce rêve aveuglant et beau où
Je reste et je pars dans l’espoir de te trouver.
Oh ! Mais te verrai-je ? Notre monde est si flou !
Murmure, parle, crie, que je me laisse guider.

A quoi bon ! Le temps passe, les heures défilent,
Et là, moi, immobile comme une statue,
Triste, je pars, sentant le jour qui se profile.
A présent, mes sentiments pour toi se sont tus.

Sarah, 4e2

L’amour parfumé

Je fais souvent un rêve très envoûtant, et
Dans un jardin très paisible, je vous appelle.
O ! Vous, roses fanées ! Refleurissez l’or des
Belles pensées ! L’Amour est tel une hirondelle.

Sourire parfumé dans la nuit et le jour,
O toi ! Tu es mon poison inhabituel.
O toi ! Ame d’un ange et regard éternel.
O toi ! Enchanteras-tu mes jours pour toujours ?

Gwenaëlle, 4e2

La présence de cette absence
 
Parfois, lorsque tout dort, je ressens ton absence.
Ce froid silence nous enlace lentement.
Disparaissent pour moi tes baisers scintillants.
O ! Tu ne seras plus celle de mon enfance !
 
Parfois lorsque tout dort, m’attrape calmement
La dure pensée de ce regret grandissant.
Dans ton regard, je lis le son de la tristesse.
Maman, ô maman offre-moi de ta tendresse !
 
Héloïse, 4e4.

Mes êtres tant aimés
 
Parfois, lorsque tout dort, moi je suis éveillé.
Dans mon bout de tissu, allongé, écoutant
Mes parents. Je pleure de les entendre hurler !
Sortant quatre à quatre de mon lit, je descends :
 
Mon père, brave homme qui m’a donné la vie,
Se rebellant comme un garçon de quatorze ans
Contre cette déesse qu’il a tant chérie ;
Mais à la fin je les retrouve s’embrassant.
 
Je tâte de mon œil mes être tant aimés ;
Je marche, je cours, je vole vers mes parents.
Les serrant contre moi, je pars me reposer !
 
Thomas, 4e4
 

Ma nuit merveilleuse
 
Parfois, lorsque tout dort, j’écoute les étoiles.
Leur scintillement, aussi éclatant qu’il soit,
M’enlace, tels tes bras, doux comme de la soie.
Puis il m’emporte ainsi qu’un bateau et ses voiles.
 
Parfois, lorsque tout s’éveille, et que tout s’anime,
Tu es là pour me sortir de cet affreux rêve,
Mon amour pour toi, sans jamais aucune trêve,
Ne cesse jamais de croître, ni ne s’abîme.
 
Malaurie, 4e4