Citations de poètes du XIXème

(actualisé le )

Les élèves de 4ème4 ont sélectionné quelques citations de poètes du XIXème siècle :

La lune de ses mains distraites
A laissé choir , du haut de l’air,
Son grand éventail à paillettes
Sur le bleu tapis de la mer.
Théophile Gautier ,Au bord de la mer

Leur front se penche, encore alourdi par le rêve
Sous le long rideau blanc qui tremble et qui se soulève.
Arthur Rimbaud,Les Etrennes des Orphelins

Depuis six mille ans la guerre
Plaît aux peuples querelleurs
Et dieu perd son temps à faire
les étoiles et les fleurs.
Victor Hugo,Les chansons des rues et des bois

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Paul Verlaine, Il pleure dans mon coeur

La pauvre petite Lili
Cherche en vain les rêves magiques
Envolés de son front pâli,
et lève au ciel ses bras tragiques.
Théodore de Banville,Lili

Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d’ombre.
Sully Prudhomme, Les yeux

Je veille. Ne crains rien. J’attends que tu t’endormes.
Les anges sur ton front viendront poser leurs bouches.
Je ne veux pas sur toi d’un rêve ayant des formes
Farouches
Victor Hugo, Chant sur le berceau

Sous le souffle étouffé des vents ensorceleurs
J’entends sourdre sous bois les sanglots et les rêves :
Car voici venir l’heure où dans des lueurs brèves
Les feuilles des forêts entonnent, choeur en pleurs,
L’automnal requiem des soleils et des sèves.
Stuart Mérill, Crépuscule d’automne

Et l’enfant qui rêve
Fait des rêves d’or
Victor Hugo, Les djinns

Je vais m’asseoir parmi les dieux dans le soileil.
J.F Millet, Le coeur de Miralmar

Les larmes sont un don
Souvent les pleurs, après
L’erreur ou l’abandon,
Raniment nos forces brisées
Victor Hugo, feuilles d’automne

Le soleil, le foyer de tendresse et de vie
Artur Rimbaud, Soleil et Chair

L’aurore grelottante en robe rose et verte
Charles baudelaire, Le Crépuscule du matin

Noirs dans la neige et dans la brume
Arthur Rimbaud, Les effarés

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur monotone.
Paul Verlaine,Chanson d’automne

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
_Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Charles Baudelaire, Le voyage

Un ciel d’azur et de lumière
Gérard de Nerval, Avril

La liberté n’est pas une guenille à vendre.
Victor Hugo

Doux, frisés, parfumés et longs
Albert Glating

Chacun sa chimère
Charles Baudelaire

Dans le frais clair-obsur du soir charmant qui tombe
Victor Hugo, Mes deux filles

Cher petit oreiller, doux et chauud sous ma tête
Plein de de plume choisi, et blanc, et fait pour moi.
Marceline Desbordes, L’Oreiller d’un enfant

La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Charles baudelaire, L’Homme et la mer

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
_Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.
Paul Verlaine, Green

J’ai vu passer dans mon rêve
Tel l’ouragan sur la grève, -
D’une main tenant un glaive
Et de l’autre un sablier,
Ce cavalier
Paul Verlaine, Cauchemar

Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage.
Charles Baudelaire, L’ennui

Je suis le ténébreux, - le veuf, - l’inconsolé,
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Gérard de Nerval

Mon père ce héros au sourire si doux
Victor Hugo, La Légende des siècles

J’ai peur d’un baiser
Comme d’une abeille
Je souffre et je veille
Sans me reposer
J’ai peur d’un baiser
Paul Verlaine, a poor young Shepard

L’amour est assis sur le cräne
De l’humanité
Charles Baudelaire, L’Amour et le crâne

On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
Guy de Maupassant, Nuit de Neige

Le ciel est joli comme un ange
L’azur et l’onde communient
Arthur Rimbaud, Banières de Mai